Tel que modifié par l’avenant n° 32 du 12 février 2004

Une formation appropriée et l’acquisition de qualifications professionnelles adéquates constituent l’une des plus importantes conditions préalables à l’amélioration de la qualité et des services dans la restauration collective et donc à la compétitivité du secteur.

Les entreprises considèrent le développement des ressources humaines comme un investissement et, en tant que tel, il représente un élément substantiel dans les projets de stratégie et d’investissements. L’amélioration des compétences et la progression des salariés grâce à la formation et l’acquisition de qualifications professionnelles s’envisagent comme une priorité mise en œuvre de façon continue.

Les salariés doivent accorder toute l’attention nécessaire aux programmes de formation et y participer de façon active.

Considérant que les idées affirmées ci dessus trouvent leur traduction dans les principes exprimés dans l’accord sur la formation professionnelle dans le secteur européen de la restauration collective du 13octobre 1999, les parties signataires conviennent de les transposer dans le présent article et affirment que les actions de formation professionnelle doivent s’effectuer dans le respect des principes suivants :

1) Une égalité de traitement entre hommes et femmes, entre salariés à temps complet et à temps partiel, entre catégories professionnelles, doit être garantie pour ce qui est de l’accès à ces actions.

2) Le plan de formation des entreprises doit répondre aux objectifs suivants :

  • L’adaptation des compétences à l’évolution des techniques, des produits utilisés, des prestations fournies et aux changements dans l’organisation du travail et de la production,
  • L’évolution des qualifications et des possibilités de carrière des salariés.

3) Tant l’entreprise que les salariés ou leurs représentants peuvent proposer des initiatives en matière de formation et d’acquisition de compétences professionnelles complémentaires.

4) La participation des salariés à une formation à l’initiative de l’employeur ne doit pas être discriminatoire ou entraîner des désavantages, par exemple pour ce qui est du salaire, de la garantie de l’emploi, de dépenses liées à la formation.

5) Les exigences croissantes de mobilité et les spécificités de la restauration collective résultant du transfert des contrats de gestion rendent important, pour tout le secteur de la restauration collective sous traitée, une transférabilité et une reconnaissance des compétences acquises par la formation au-delà des entreprises.

6) Une formation continue de qualité doit être assurée au sein des entreprises. Les interlocuteurs sociaux devraient, au niveau de l’entreprise :

  • Dresser un inventaire régulier des mesures existantes concernant la formation continue
  • Identifier les besoins en matière de formation et de compétences
  • élaborer conjointement, après information et consultation, des programmes de formationappropriés sur la base des besoins identifiés en matière de formation et  decompétences
  • évaluer l’efficacité des mesures prises.

Cette transposition desdispositions de l’accord sur la formation professionnelle dans le secteureuropéen de la restauration collective ne préjuge en aucune manière des futuresnégociations découlant de l’accord interprofessionnel du 20 septembre 2003ainsi que des dispositions légales et réglementaires à venir.

Une question sur la restauration collective ?