Nos engagements environnementaux

Les engagements environnementaux de la restauration collective

 Dans le cadre de ses engagements RSE, le SNRC et ses adhérents ont pris des mesures pour supprimer progressivement les emballages et contenants plastiques et mieux gérer leurs déchets, notamment grâce au tri et au recours au don alimentaire.

Vers une meilleure gestion des emballages et contenants plastique en restauration collective 

Dans une démarche d’amélioration continue et en lien avec leurs engagements en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), les sociétés de restauration collective ont pris des mesures ambitieuses afin de réduire les déchets liés à leur activité. Elles s’inscrivent dans le cadre d’enjeux principalement sanitaires (sécurité sanitaire des aliments, maîtrise des risques autour de substances chimiques contaminantes, etc.) et environnementaux (pollution par les déchets plastiques, utilisation des ressources, empreinte carbone, etc.).

De manière immédiate, cela se traduit par la suppression progressive des emballages plastiques utilisés dans le cadre du transport, de la préparation et du service des plats proposés aux convives.

Quelques exemples d’initiatives mises en œuvre par les SRC:

  • l’utilisation de barquettes durables en restauration scolaire ;
  • la création d’un catalogue d’emballages alternatifs durables ;
  • le soutien aux solutions durables développées par les start-ups et les acteurs industriels.

Par ailleurs, les entreprises adhérentes au syndicat ont reçu la labellisation LUCIE qui récompense leur démarche continue d’amélioration de leur politique RSE, notamment dans la protection de la nature et la proposition de produits et services responsables.

La réglementation en matière d’emballages et contenants plastiques participe aussi à faire évoluer les pratiques.

  • Les lois Egalim et AGEC fixent des objectifs de substitution des contenants alimentaires composés de plastique. Les ustensiles à usage unique et bouteilles d’eau en plastique ont ainsi disparu des cantines scolaires.
  • A horizon 2025, les contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en plastique seront remplacés par “des matériaux inertes et durables” dans les cantines scolaires et universitaires (la mesure s’applique aux collectivités territoriales à horizon 2028).

Pour s’adapter à l’évolution de cette réglementation, les sociétés de restauration collective se tournent vers la solution du réemploi. Comme l’indique le Conseil National de l’Alimentation (CNA), “il n’y a pas, à date, de “contenant alternatif à usage unique” qui ne soit pas en plastique et qui puisse être utilisé en restauration collective”. Le réemploi des contenants en matière inerte (l’inox ou le verre) tend donc à se généraliser dans les restaurants collectifs.

Afin de répondre à ces enjeux, le Conseil national de l’alimentation (CNA) a émis quatre recommandations sur lesquelles les SRC oeuvrent activement :

  • Diffuser les solutions déjà identifiées et accompagner les professionnels dans leur mise en œuvre effective ;
  •  Former les professionnels des entreprises et des collectivités ;
  • Identifier les chefs de file ;
  • Préciser le calendrier de déploiement de l’interdiction des plastiques de cuisson, réchauffe, service au regard des solutions opérationnelles concrètes.

L’objectif : passer de l’usage unique du plastique vers des substituts réutilisables et de tendre progressivement vers le zéro-plastique.

En savoir plus sur le rapport du Conseil National de l’Alimentation (CNA) (10 mars 2021), sur la substitution des contenants alimentaires composés de plastique en restauration collective.

10 Juin 2021 : réouverture du restaurant Arpège (groupe Elior), dans les locaux de Nestlé. Paris (75), France.

Le tri et le don alimentaire, des solutions pour mieux gérer les déchets en restauration collective

La gestion des déchets est une question complexe pour les sociétés de restauration collective qui n’ont pas la possibilité de les recycler dans leurs locaux.

Néanmoins, les initiatives des adhérents du SNRC sont multiples, du recyclage des huiles alimentaires usagées en biocarburants à la pesée des bio-déchets dans les restaurants, en passant par la diffusion de recettes à partir de restes ou d’épluchures (pain perdu, soupes).

Les adhérents du SNRC mettent aussi en place depuis plusieurs années une politique de tri des déchets dans les restaurants collectifs complétée par une éducation au tri auprès des convives. En restauration d’entreprise, ces pratiques sont déjà bien ancrées dans les habitudes via le système du self où les convives trient les déchets de leur plateau dans des réceptacles sélectifs.

En restauration scolaire, cela se traduit par une signalétique plus poussée et orientée vers la pédagogie pour éduquer les enfants à trier leurs déchets.

En matière de réduction des déchets, les SRC ont aussi la possibilité de faire des dons alimentaires, cependant, une réglementation très stricte les encadrent, notamment en matière d’hygiène :

  • la réglementation européenne, en particulier les Règlements CE n° 178/2002 et CE n° 852/2004, et en France, les arrêtés du 21 décembre 2009 et du 13 octobre 2013.)
  • le don est quant à lui encadré par l’arrêté du 12 avril 2017, explicité par l’instruction de service de la DGAL (DGAL/SDSSA/2017-551) du 6 juillet 2017
  • La note de la Direction Générale de l’Alimentation rappelle notamment que les denrées déjà proposées au service sont des déchets alimentaires ne pouvant pas faire l’objet d’un don alimentaire.

Par ailleurs, le guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP (GBPH)    « distribution de produits alimentaires par les organismes caritatifs » va au-delà des exigences de la réglementation et préconise d’exclure du don les denrées sensibles suivantes :

  • pâtisseries réfrigérées à base de crème pâtissière, crème chantilly ;
  • coquillages et crustacés ;
  • steaks hachés réfrigérés ;
  • abats réfrigérés ;
  • farces et produits farcis.

Les entreprises de restauration collective, qui préparent quotidiennement plus de 3 000 repas, ont ainsi souvent recours au don alimentaire en choisissant une association habilitée pour opérer un transfert de denrées et de responsabilités. Pour des raisons éthiques, le SNRC encourage ses adhérents à se rapprocher des associations, ayant pour objet l’accès de tous, et en particulier des populations les plus démunies, à une alimentation saine.

D’ailleurs, durant la crise sanitaire Covid-19, la plupart des SRC ont fait don de leurs produits non consommés aux soignants et aux publics fragiles.

Voir le modèle de convention type pour le don alimentaire aux associations habilitées : http://agriculture.gouv.fr/don-alimentaire-un-modele-de-convention-entre-distributeurs-et-associations

Découvrez les engagements des sociétés adhérentes au SNRC en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire.

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