Préambule : de la volonté de moderniser la grille de classifications de la restauration collective

 

La branche de la restauration collective constate depuis plusieurs années d’importantes évolutions technologiques et économiques, qui ont des conséquences sur l’organisation et le contenu du travail de tous les emplois.

Les parties signataires ont souhaité faire évoluer le système de classifications actuel pour le faire correspondre avec les métiers d’aujourd’hui et de demain, leur projet : Construire, l’avenir de la profession à 10 ans tout en respectant l’obligation quinquennale de négociation et en tenant compte de ses enjeux :

  • Favoriser le recrutement dans un contexte de besoins non satisfaits importants, en particulier sur les métiers de la cuisine, et en termes d’attractivité du secteur pour les jeunes
  • Rénover l’image de la profession de la restauration collective, donner une visibilité et une reconnaissance de la profession
  • Maintenir et développer l’employabilité des salariés par la mise en place de nouvelles filières.
  • Permettre l’ascenseur social, par une gestion dynamique des parcours, notamment pour la population féminine par la revalorisation de la filière service (production froide). Si la proportion de femmes au niveau de la branche est de 56,5%, elles représentent également 65% des salariés de statut employé et 84,5% des effectifs à temps partiel
  • Adapter les classifications à l’évolution des métiers de la restauration collective, par la formalisation des emplois repères de la branche et des compétences qui leur correspondent, à partir de la méthode des critères classant
  • Développer la motivation des salariés et les fidéliser
  • Assurer l’égalité professionnelle au travers de la formation et de la promotion

Les entreprises constatent que la démarche engagée permettra à au moins 10% des salariés de bénéficier d’un niveau supérieur à celui dans lequel ils étaient positionnés.

De plus, les parties signataires ont associé à la nouvelle grille de classifications une grille de minima conventionnels revalorisée et souhaité porter la prime de fin d’année à 100% d’un salaire minimum mensuel, quel que soit le niveau.

Pour construire sa modernisation, la branche a engagé une démarche participative, impliquant chacun de ses partenaires, qu’ils soient grandes, moyennes ou petites entreprises de la restauration collective, ou organisations syndicales : CFDT, CFTC, INOVA-CFE-CGC, CGT et FGTA-FO.

Cette démarche a consisté à recueillir la vision que l’ensemble des acteurs a sur les enjeux de la profession, les métiers en cours d’extinction et les nouveaux métiers.

Une question sur la restauration collective ?